DARK MATTER

« Aujourd’hui, nous avons encore très envie de savoir pourquoi nous sommes là et d’où nous venons. Ce désir de savoir, chevillé à l’humanité, est une justification suffisante pour que notre quête continue. Et notre quête n’est rien moins qu’une description complète de l’Univers dans lequel nous vivons. » Stephen Hawking

Voilà une pensée bien « chorégraphique » qui inaugure le chemin de cette nouvelle création autour d’un sujet obscur, encore indéfini : la matière noire, et dans sa suite, l’énergie sombre.

Les recherches déjà effectuées amènent à comprendre que les méthodes, les théories et les calculs posés par les scientifiques depuis les années 1930 n’ont abouti qu’à des formules instables pour comprendre la matière noire. Par exemple, dans une certaine échelle, un calcul peut se révéler fructueux, mais, dans une autre, il est inopérant. « Tout est relatif » dirait Einstein… Il y a ceux qui la pensent comme une matière chaude, alors que d’autres assurent qu’elle est froide, sans oublier ceux qui défendent mordicus qu’elle est composée de matière baryonique. Si, finalement, puisqu’il est impossible de prouver son existence ni de mesurer l’activité de son énergie, que ce soit par l’épuisement intellectuel ou par sa simple propriété « occulte », si donc, elle n’existait simplement pas ? 

Parce qu’au fond, le noyau de la question, c’est notre rapport à l’univers, et l’énigme, c’est l’expansion de cet univers dont on sait que l’accélération est plus importante que les forces gravitationnelles qui maintiennent les différents corps astraux dans une forme de solidarité spatiale. Nous nous inquiétons de cette possible désolidarisation, de ce détachement induit, de l’éloignement inévitable des astres en errance et de notre infinitésimale pensée en dérive…